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Comment soigner l’incontinence urinaire ?

 

Les traitements de l’incontinence urinaire varient selon le type d’incontinence.

Quels sont les traitements de l'incontinence urinaire ?

Les traitements de l’incontinence urinaire mettent en œuvre des techniques de rééducation du périnée et des muscles de la vessie, mais aussi des techniques comportementales pour mieux gérer ses envies d’uriner. Parfois, le médecin prescrit des médicaments en application locale, par voie orale ou en injections. Chez la femme, si les muscles du périnée sont trop relâchés, une bandelette de polymère peut être posée à travers le vagin et la peau de l'abdomen lors d’une intervention chirurgicale sous anesthésie locale ou péridurale.

Les traitements de l’incontinence d’effort liée à la ménopause

La rééducation périnéosphinctérienne

La rééducation périnéosphinctérienne (des muscles du périnée et de la vessie) est recommandée dans les incontinences d'effort et mixtes. Elle est parfois utile dans l’incontinence par impériosité après utilisation des médicaments dits « anticholinergiques » (voir Les traitements de l’incontinence par impériosité). L'utilisation de plusieurs techniques (manuelle, biofeedback, électrostimulation) semble plus efficace que la pratique d'une seule. Le bénéfice ne peut être apprécié qu'après 15 à 20 séances.

En cas d'incontinence urinaire d'effort, un travail d’autorééducation doit être pratiquée par la patiente entre les séances de rééducation.

Les applications locales d’estrogènes

Dans le cas d'une incontinence d'effort liée à la ménopause, il est possible de mettre en place un traitement pour corriger les déficits en estrogènes. Appliqués par voie locale, les estrogènes jouent un rôle dans l'amélioration de la pression dans l’urètre, la force des muscles du bassin et la relaxation de la vessie pendant la phase de remplissage.

Par rapport à l'administration par voie orale, la voie locale présente l'avantage d'être aussi efficace sans entraîner d’effets indésirables. Prescrit pendant deux mois, ce traitement doit être associé à une prise en charge par rééducation.

Les bandelettes sous-urétrales

Si les muscles du périnée sont trop relâchés, une bandelette de polymère peut être posée à travers le vagin et la peau de l'abdomen lors d’une intervention chirurgicale d'une demi-heure sous anesthésie locale ou péridurale (méthode TVT). Cette intervention, qui doit être réalisée par un chirurgien habitué à cette technique, permet de soutenir le canal de l’urètre et de faciliter la rétention d'urine.

Les injections d'implant dextramonomère/acide hyaluronique

Ces injections sont réalisées sous anesthésie locale. Comme les bandelettes, ces implants semi-résorbables contribuent à soutenir le canal de l’urètre et de faciliter la rétention d’urine. Le risque de rétention d’urine transitoire impose une surveillance de quelques heures après l’injection.

Les traitements de l’incontinence par impériosité

Les thérapies comportementales

Les thérapies comportementales visent à apprendre aux personnes qui souffrent d’incontinence par impériosité à mieux contrôler leurs envies d’uriner. Elles reposent sur une programmation des mictions (le fait d’uriner) tout au long de la journée et sur l’apprentissage de la manière de réagir en cas d’envie pressante. Ces thérapies favorisent la prise de conscience des délais et des fréquences des mictions pour lutter contre certains comportements anxieux ou phobiques aggravant les conséquences de l’incontinence.

Les médicaments dits « anticholinergiques »

Ces médicaments contiennent une substance qui réduit la sensibilité et l’hyperactivité de la vessie. Ils peuvent être prescrits d’emblée ou après l’échec d'un traitement comportemental ou d'une rééducation. Aucun médicament anticholinergique ne semble supérieur à une thérapie comportementale, mais l'association thérapie comportementale/anticholinergique peut être bénéfique.

Les effets des différents médicaments anticholinergiques sur les symptômes sont similaires et modestes. L'efficacité maximale est atteinte après 5 à 8 semaines de traitement. Il est donc recommandé de ne pas interrompre le traitement plus tôt, si celui-ci est bien toléré.

Leurs effets indésirables sont plus fréquents chez les personnes âgées : sécheresse buccale, constipation, rougeur du visage, rétention d'urine, troubles de la vision, maux de tête, confusion, anxiété, etc.

Dans certains cas d’incontinence par impériosité, un médicament antispasmodique non anticholinergique, le flavoxate (URISPAS), peut être prescrit.

 

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