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Combien d’enfants souffrent de DYS ?

 
En France, on retient actuellement une moyenne de 5% d’enfants dyslexiques, dyspraxiques, dyscalculiques et TDA/H. La dysphasie concernerait 1% des enfants. Selon le Ministère des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes Handicapées, 10% des naissances seraient concernées par des troubles neuro-développementaux.
 
Il est difficile d’obtenir des chiffres fiables et réellement représentatifs malgré les avancées médicales et scientifiques.
D’abord, les diagnostics des DYS, même s’ils sont de plus en plus posés aujourd’hui, sont longs (puisqu’il faut éliminer toutes les autres pistes avant de pouvoir déterminer un trouble DYS).
Certains troubles se confondent : le syndrome dysattentionnel peut en effet à lui seul provoquer ou accentuer d’autres troubles DYS.
Un enfant dyslexique sera également dysorthographique, mais la réciproque n’est pas forcément vraie etc.

Focus sur la dyslexie

La dyslexie est donc un trouble du langage d’origine neurobiologique. Un enfant dyslexique a des difficultés à identifier ce qu’il lit, même s’il le comprend. En cas de doute à n’importe quel moment de la scolarité de Ptiloup, on n’hésite alors pas à se rapprocher de professionnels habilités à effectuer un bilan pluridisciplinaire.
 
Les recommandations pour poser un diagnostic de dyslexie sont actuellement aux alentours des 18 mois d’apprentissage de la lecture ; avant, il est trop tôt pour statuer s’il s’agit d’une difficulté d’acquisition/apprentissage, ou d’une réelle dyslexie. Certains signes chez le jeune enfant peuvent nous mettre sur la piste :
  • Difficultés et fatigabilité à la lecture, lecture très lente et peu fluide ;
  • Difficultés à repérer et découper les syllabes d’un mot, les mots d’une phrase, les phrases entre elles.


Comment accompagner ?


Une fois le diagnostic posé, en plus du suivi mis en place avec un ou des professionnels de santé habilités, vous pouvez quotidiennement utiliser tous les supports qui permettent de raconter des histoires, développer les habiletés langagières (images, cartes, mémos, kamishibaï, livres, etc.), aborder les mathématiques pas les jeux d’expérimentation et de logique (par ex. le matériel montessorien autocorrectif).
Les cartes mémo permettent de travailler la mémorisation, les puzzles aimantés et traditionnels encouragent la concentration et la coordination oculo-manuelle.

De manière générale, les jeux facilitent le diagnostic précoce indispensable et ont un pouvoir magique d’encouragement de l’enfant dans le développement de toutes ses capacités.
 
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